L'auteur que l'on ne présente plus, écrivain, historien et autodidacte aborde là le cas délicat de la bête du Gévaudan qui intrigue toujours autant qu'au XVIII siècle. On est loin du pacte des loups. Comme Michel Louis (l'innocence des loups), il propose l'hypothèse d'un hybride loup-chien et rejette une BDG exotique, hyène, panthère et surtout le thylacine, très à la mode, mais inconcevable. Donc, sous le règne du roi Louis XV, différents protagonistes interviennent. Les dragons, le louvetier D'Enneval, le porte arquebuse François Antoine et son fils Beauterne, tous sans résultats. Il soupçonne fortement les Chastel, le père Jean (jeteur de sorts) et son fils Jean-Antoine de la Besseyre Saint Mary. A l'inverse des autres auteurs, il propose une bête unique. Bien écrit, à lire absolument.